giovedì 29 dicembre 2011


NATALE  ORTODOSSO

 
PATRIARCATO DI MOSCA

PARROCCHIA CRISTIANA ORTODOSSA

“SAN GIOVANNI DI KRONSTADT”

Palazzo Gallo – CASTROVILLARI



UFFICIATURE FESTEGGIAMENTI
Del Santo Patrono “San Giovanni di Kronstadt”

Domenica 1 gennaio 2012 alle ore 17.00:
Vespro (Vecernie)
Lunedì 2 gennaio 2012  ore 16,30:
Divina Liturgia 


UFFICIATURE PER IL SANTO NATALE

6 Gennaio 2012 Vigilia:
Ore 16.00 grandi Ore e Vespro (Vecernie)

7 Gennaio 2012
Natività nella carne di N.S.G.C.

Divina Liturgia   Ore  10.00                                                    

Священник  Giovanni  Capparelli

BUON NATALE 
A TUTTI I FEDELI ORTODOSSI

Urime e gzime Arqepiskoput e Greqis ka Arbresht Ortodoks.

Αρχιεπίσκοπος: "H ελπίδα δεν μπορεί να νικηθεί με τίποτα"



Στις δυσκολίες που αντιμετωπίζουμε αυτές τις μέρες αναφέρεται στο μήνυμα των Χριστουγέννων ο Μακαριώτατος Αρχιεπίσκοπος Αθηνών και πάσης Ελλάδος κ. Ιερώνυμος. Τονίζει, μεταξύ άλλων πως τίποτε, ακόμη και η πιο μεγάλη τραγωδία, δεν μπορεί να νικήσει την ελπίδα. Αναλυτικά το μήνυμά του:
Τα φετινά Χριστούγεννα τα γιορτάζουμε σε μέρες δύσκολες και σκοτεινές. Μα το άστρο της Βηθλεέμ έρχεται να φωτίσει και πάλι τη ζωή μας. Να μας θυμίσει ότι γεννήθηκε ο Χριστός. Ότι ο Θεός «λύτρωσιν απέστειλεν τω λαώ αυτού». Και ο λαός ο πορευόμενος εν σκότει στρέφει τα μάτια του στον φτωχότερο και ενδοξότερο θρόνο του σύμπαντος, στην ταπεινή φάτνη. Και βλέπει εκεί φως μέγα.
Δεν διαφεύγει της προσοχής μας, ότι ο σύγχρονος βίος απειλείται όλο και περισσότερο από θλίψεις και δοκιμασίες. Ο κόσμος μας ζει το τέλος μιας εποχής και βιώνει την αγωνία ενός απειλητικού και αβέβαιου αύριο.
Μέ τα μάτια στραμμένα στο φως των Χριστουγέννων, θέλω να σας διαβεβαιώσω όλους και τον καθένα προσωπικά, με όση δύναμη διαθέτω, ότι ο Θεός μας αγαπά όλους και κανείς δεν στερείται το δικαίωμα στην ελπίδα.
Η χαρά που αναβλύζει από τη μεγάλη εορτή της γεννήσεως του Χριστού δεν είναι απλώς μια συναισθηματική εκτόνωση, αλλά οφείλεται στην επίγνωση ότι «εν τούτω εφανερώθη η αγάπη του Θεού εν ημίν, ότι τον Υιόν αυτού τον μονογενή απέσταλκεν ο Θεός εις τον κόσμον ίνα ζήσωμεν δι’Αυτού» (Ιωαν.4,9).
Χριστούγεννα σημαίνει, ότι οι λύπες, οι δοκιμασίες, οι δύσκολες καταστάσεις που αντιμετωπίζουμε, ακόμα και οι τραγωδίες που μας πληγώνουν, δεν μπορούν να νικήσουν την ελπίδα. Διότι η αγάπη του Θεού σήμερα γίνεται άμεσα ψηλαφητή αφού ο Χριστός γεννήθηκε για να μας λυτρώσει από τις αληθινές αιτίες των δεινών μας: την αμαρτία και τον θάνατο.
Να γιατί είναι τόσο θλιβερό και ανάρμοστο οι άρχοντες του κόσμου τούτου να δρουν και να αποφασίζουν για τη ζωή μας σαν να μην γεννήθηκε ο Χριστός. Διότι από όπου εκδιώκεται ο Χριστός, όπου δεν Του παραχωρείται τόπος να γεννηθεί, όπου η διδασκαλία Του περιφρονείται, εκεί επικρατούν η εκμετάλλευση, η απληστία, η αλαζονεία και η μικροψυχία. Εκεί ο άνθρωπος ευτελίζεται και απαξιώνεται. Και τότε εμφανίζονται τραγικές οι συνέπειες, όπως η εξουθένωση και η εκμετάλλευση των φτωχών και των αδύναμων, οι οικονομικές κρίσεις, οι πόλεμοι και οι καταστροφές.
Σήμερα η χαρά και η ελπίδα χτυπούν και πάλι τη θύρα της καρδιάς μας. «Χριστός γεννάται, δοξάσατε!»
Ανέτειλε ο Ήλιος της δικαιοσύνης! Οι δοκιμασίες και οι δυσκολίες δεν μπορούν να μας καταβάλλουν. «Ιδού γαρ ευαγγελίζομαι υμίν χαράν μεγάλην, ήτις έσται παντί τω λαώ, ότι ετέχθη υμίν σήμερον σωτήρ, ος εστιν Χριστός Κύριος...» (Λουκ. 2,10-12).
«Χριστός γεννάται», και μας καλεί να κάνουμε ξανά την εμπιστοσύνη στην αγάπη του Θεού τρόπο ζωής και αντίδοτο στις θλίψεις.
Ας ενώσουμε, λοιπόν, τα χέρια και τις καρδιές μας για να εμποδίσουμε να γίνεται ο κόσμος μας κόλαση, ψάλλοντας χαρμόσυνα: «Δόξα εν υψίστοις Θεώ και επί γης ειρήνη εν ανθρώποις ευδοκία».

Message de Noël du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie



Message de Noël du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie
Éminents évêques, honorables pères, moines et moniales aimant Dieu,
chers frères et sœurs !


En cette fête lumineuse et pleine de joie de la Nativité selon la chair de Notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ, je vous salue tous cordialement, mes bien aimés. En cette nuit radieuse, nous prions en faisant écho au cantique des Anges annonçant : « une grande joie qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David » (Lc 2,10-11).
L’humanité, qui avait rejeté Dieu par la chute d’Adam, retrouve la possibilité de s’unir avec son Créateur et Auteur. L’entrée du Fils de Dieu dans ce monde signifie Son abaissement volontaire, jusqu’à l’acceptation « de la mort et la mort sur une croix » (Ph 2,8), atroce et honteuse. Dieu naît dans la chair, afin de manifester Son amour pour les hommes et aider tous ceux qui veulent entendre Son appel à acquérir la plénitude de l’existence.
Voilà pourquoi, cette fête nous procure une espérance inébranlable en l’aide du Très-Haut, dans les circonstances les plus difficiles de notre vie. Dieu, qui ne s’est pas détourné de Sa créature et lui a ouvert la voie de l’éternité, nous apparaît en l’Enfant Jésus, nouveau-né sans défense ayant besoin d’attention et de sollicitude.
Tous, nous devons préserver dans nos cœurs cette image biblique. Lorsque nous évoquons l’Enfant-Dieu couché dans sa crèche, nous acquérons une foi ferme et une espérance inébranlable en la Providence Divine qui conduit vers le bien chaque être humain. Et même si nous nous sentons privés de tout soutien dans notre existence, si tout nous paraît fragile et inspirant le doute, nous devons avoir clairement conscience de ce que le Seigneur est à même de transformer, par sa grâce, les souffrances, les douleurs et la misère de notre monde, en béatitude, en joie et en abondance de dons spirituels.
En cette fête de l’avènement du Sauveur, les fidèles se tournent en pensées vers le berceau de la foi chrétienne, vers la Terre Sainte, qui fut jugée digne d’être le lieu de la naissance, de la vie et de la mission terrestre du Seigneur. De nos jours, ceux qui, dans les contrées où se sont produits les évènements de l’histoire sainte, croient en Christ, vivent de dures épreuves, font face à de nouveaux dangers qui menacent la survie d’une tradition spirituelle pluriséculaire. En ces journées radieuses de Noël, prions de tout cœur pour nos frères dans la foi, gardiens de reliques inestimables, héritiers de la tradition chrétienne des origines.
« Un membre souffre-t-il ? Tous les membres souffrent avec lui » (1Cor. 12, 26). Ces paroles de l’apôtre ne concernent pas seulement les membres d’une seule paroisse, d’une seule communauté ecclésiale mais, de toute évidence, tous les enfants de l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique, de l’Eglise orthodoxe, présente dans le monde entier. Son unité ne réside pas seulement dans la foi une, telle qu’exposée par les Pères, et dans l’union sacramentelle, mais aussi dans la compassion aux difficultés d’autrui, dans le service plein d’abnégation des uns envers les autres, dans la réciprocité des prières.
L’année écoulée ne fut pas simple dans la vie de nombreux pays et de nombreux peuples, dont ceux qui vivent dans l’espace de la « Rus’ » historique : que d’évènements tragiques et de cataclysmes ont mis à l’épreuve notre foi et notre ténacité !
Mais aujourd’hui, c’est moins dans le domaine matériel que spirituel que nous nous heurtons aux épreuves les plus ardues. Les dangers qui émanent du monde physique menacent notre bien-être et notre confort corporels. Biens qu’ils compliquent les aspects matériels de la vie, ils ne sont pas à même d’infliger des dommages tangibles à notre vie spirituelle. Mais c’est précisément la dimension spirituelle qui révèle les défis les plus graves et les plus sérieux que renferme la conception du monde actuelle. Ce défi est celui de la destruction du sens éthique, insufflé en notre âme par Dieu Lui-même. On essaye de nos jours de persuader l’homme qui lui – et lui seul – constitue le critère de la vérité, que chacun possède sa propre vérité, et qu’il appartient à chaque individu de départager le bien du mal. À la Vérité divine, et donc à la différence entre le bien et le mal fondée sur cette Vérité, l’on essaye de substituer l’indifférence morale et la permissivité, qui détruisent l’âme des gens et les privent de la vie éternelle. Si les catastrophes naturelles et les actes de guerre transforment en ruines l’organisation visible de la vie, le relativisme moral corrode la conscience de l’homme, fait de lui un handicapé moral, altère les lois divines de l’existence et aliène le lien de la créature avec son Créateur.
C’est à ces dangers que nous devons faire face en premier lieu, en invoquant l’aide de la Très Pure Vierge et de tous les saints, afin que par leur intercession auprès du Trône « du Maître Saint et Vrai » (Ap 6,10) que nous vénérons aujourd’hui en la personne de l’Enfant nouveau-né, ils obtiennent pour nous les forces de combattre le péché, de combattre « les Régisseurs de ce monde de ténèbres, les esprits du mal qui habitent les espaces célestes » (Eph 6,12). Il nous faut apprendre à discerner dans nos penchants coupables, dans nos dessins égoïstes, dans les tentations de la publicité et les textes politiques ou distrayants, les tromperies et les mirages du bien-être terrestre. Il nous faut toujours entendre la voix de notre conscience qui nous avertit des dangers du péché, et conformer nos actions avec les préceptes de l’Evangile.
Aujourd’hui comme toujours, chaque chrétien est appelé à confirmer par ses actions au quotidien la valeur d’une vie vertueuse, à s’opposer délibérément au relativisme moral et au culte du gain rapide. Il y autour de nous tant de personnes handicapées, souffrantes et solitaires. Nombreux sont ceux qui, en raison de difficultés économiques, ont dû abandonner leurs contrées natales à la recherche d’un salaire, et qui, se retrouvant souvent dans un environnement hostile, ont besoin de notre sollicitude. Chaque pasteur, chaque laïc se doit de prendre part au travail missionnaire et à l’action sociale. Comme le disait saint Innocent de Chersonèse : « C’est seulement dans la lumière du Christ que l’on peut voir Dieu, se voir soi-même et voir le monde tels qu’ils sont ; c’est seulement sur indication de la Révélation céleste que l’on peut trouver le chemin menant à la vie éternelle ».
Nous devons partager la chaleur et la joie de cette fête avec ceux qui aspirent à être consolés par le Christ. Chacun d’entre nous est à même d’apporter le lumière de l’étoile de Bethléem à ceux qui sont près de nous et à ceux qui sont éloignés : aux collègues, aux amis, aux parents, aux voisins.
Durant l’année écoulée, de nombreuses initiatives qui ont vu le jour, en collaboration avec les autorités de l’Etat, les associations et les représentants des milieux d’affaires, sont susceptibles d’unir les hommes, de faire renaître les bases spirituelles et morales de la vie en société.
Les voyages que j’ai effectués à travers la Russie, l’Ukraine et la Moldavie ont concouru à développer cette action commune et à témoigner de l’unité si précieuse de notre Église. Ces déplacements ont enrichi mon expérience de prière et de contacts avec l’ensemble des fidèles, et, je l’espère, ont contribué à resserrer nos liens spirituels. Lors des offices qui ont réuni de très nombreux croyants, s’est manifestée avec une intensité particulière cette force de foi et de prière qui fait la beauté de l’Orthodoxie, la beauté et la puissance « de l’unité de l’Esprit par ce lien qu’est la paix » (Eph 4,3).
En vous adressant tous mes meilleurs voeux à l’occasion de la Nativité du Christ et de la nouvelle année, je prie pour que vous demeuriez dans la joie du Seigneur, qui s’est incarné pour « que nous obtenions en espérance l’héritage de la vie éternelle » (Tt 3,7). « Que le Dieu de l’espérance vous donne en plénitude dans votre acte de foi la joie et la paix, afin que l’espérance surabonde en vous par la vertu de l’Esprit Saint » (Rm 15,13). Amìn.


Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie,
Moscou, Noël 2011/2012

Samedi 24 Décembre 2011

lunedì 26 dicembre 2011

Ricevo dal carissimo cugino e sindaco di Acquaformosa, Giovanni Manoccio e con "immenso" rammarico........pubblico.

Lettera aperta
Al Presidente della Giunta Regionale
Al Quotidiano della Calabria
I Vangeli di Matteo e Marco riportano due distinti episodi in cui Gesù moltiplicò pani e pesci per dare da mangiare alla moltitudine che lo aveva seguito: nel primo (Matteo 14,13-21, Marco 6,30-44) con cinque pani e due pesci sfamò cinquemila persone, nel secondo (Matteo 15,32-39, Marco 8,1-10) con sette pani e "pochi pesciolini" sfamò quattromila persone.
Il Presidente e la Giunta Regionale stanno imitando il “Messia” nella moltiplicazione dei paesi di popolazione Grecanica della provincia di Reggio Calabria, che con un colpo di magia passano da 5 a 15. Ne deriva che la popolazione dei grecanici aumenta da 11.137 abitanti a 45.717 più gli abitanti di Reggio Calabria dichiarati interamente come “Minoranza Etnica” ma non possibili di finanziamento con i PISR in quanto destinatari di altre risorse comunitarie (PISU).
Nella ripartizione dei PISR –Minoranze Etniche- i paesi di lingua “Grecanica” passano da un finanziamento di circa 3milioni di € a circa 7 milioni di €,scippando le risorse ai paesi di minoranza “Arbëreshe” a cui vengono sottratti circa 5 milioni Euro. La Provincia di Reggio Calabria diventa la Provincia a più alta presenza di minoranze dopo quelle di confine del Nord Italia, il tutto in contraddizione con la Legge di riconoscimento delle Minoranze la 482-99 che parla di riconoscimento delle minoranze e di tutela delle isole linguistiche, riconoscendo la peculiarità della parlata come unico fondamento per classificare un paese di minoranza. Nella Provincia di Reggio Calabria avviene che su generici riferimenti di carattere culturale si dichiarano paesi di recente insediamento come “ isole linguistiche “, forse scoprendo nuove e recenti migrazioni di cui la storia non fa cenno. A mio parere è il trionfo della solita politica dei “furbetti di quartiere” che riescono anche a inventarsi numeri ed insediamenti nuovi pur di scippare risorse ad un’altra importante cultura di minoranza, per di più insediata in una Provincia diversa da quella del Presidente della Giunta Regionale, che per la prima volta poteva contare su risorse proprie che venivano sancite dai dati ISTAT e non da parentele o affinità politiche. Eppure non più tardi di una mese fà l’Assessore alle Risorse Comunitarie On.Mancini, in un convegno di presentazione dei PISR avvenuto a Vaccarizzo, paese Arberesh, dichiarava ai microfoni del TG3 che le risorse della nostra minoranza era di circa 11 milioni di €. Mi chiedo e chiedo a voi signori del “Vapore” cosa è successo nel frattempo? È vero che vi siete ispirati a Marco e Matteo? Sappiate che con queste vostre scelte non farete altro che creare indignazione tra i tanti cultori e abitanti dei paesi “Arbëreshë” che con sacrificio e abnegazione hanno conservato un importante bagaglio di arte, cultura e storia, oltre che un patrimonio linguistico di prim’ordine. Mi auguro e Auguro a Lei signor Presidente che si possa riparare all’errore oppure non continuare con la prossima emanazione del bando a proseguire nell’errore. Spero altresì che i Consiglieri Regionali della nostra provincia possano frenare tutta
questa logica di scippo delle risorse che quotidianamente sta avvenendo a danno della Provincia di Cosenza.
Shumë urime për Krishtlindjen dhe Vitin e Ri
Acquaformosa Giovanni Manoccio
Sindaco Indignato di Acquaformosa

Dal sito: http://www.natidallospirito.com/

Affila le armi della lotta spirituale con il digiuno (Giovanni Crisostomo)

Come al finir dell’inverno torna la stagione estiva
e il navigante trascina in mare la nave,
il soldato ripulisce le armi e allena il cavallo per la lotta,
l’agricoltore affila la falce,
il viandante rinvigorito si accinge al lungo viaggio
e l’atleta depone le vesti e si prepara alle gare;
così anche noi, all’inizio di questo digiuno,
quasi al ritorno di una primavera spirituale
forbiamo le armi come i soldati,
affiliamo la falce come gli agricoltori
e, come nocchieri riassettiamo la nave del nostro spirito
per affrontare i flutti delle assurde passioni,
come viandanti riprendiamo il viaggio verso il cielo
e come atleti prepariamoci alla lotta
con lo spogliamento di tutto.
II fedele è agricoltore, nocchiere, soldato, atleta
e perciò viandante.
San Paolo dice:
«La nostra battaglia non è contro la carne e il sangue,
ma contro i Principati e le Potenze…
Prendete dunque l’armatura di Dio» (Ef 6,12-13).
Ecco l’atleta, ecco il soldato.
Se sei atleta, è necessario che ti presenti nudo alla lotta;
se sei soldato, devi entrare nei ranghi perfettamente armato.
Come è possibile?
Spoglio e non spoglio?
Vestito e non vestito?
Come?
Ecco: lascia gli affari terreni e sarai atleta,
rivesti gli abiti spirituali e sarai soldato.
Spogliati dalle preoccupazioni materiali;
ecco il momento della lotta.
Rivestiti delle armi spirituali.
Abbiamo ingaggiato una terribile guerra
contro i demoni, bisogna quindi essere spogli
per non dare alcun appiglio al nemico che ci combatte;
bisogna armarsi, d’altra parte, interamente,
e non esporsi a ferite mortali.
Coltiva la tua anima, strappa le spine,
semina la parola di Dio, pianta i germi della sana filosofia,
lavora con ogni diligenza ed eccoti agricoltore.
Ascolta ancora san Paolo:
«Il contadino, che lavora duramente,
dev’essere il primo a cogliere i frutti della terra» (2Tm 2,6).
Anch’egli trattava quest’arte,
tanto che scrivendo ai Corinti dice:
«lo ho piantato, Apollo ha irrigato,
ma era Dio che faceva crescere» (1Cor 3,6).
Affila la falce;
l’hai ammaccata con la voracità,
devi affilarla con il digiuno.
Giovanni Crisostomo
Omelie al popolo antiocheno 3

sabato 24 dicembre 2011

Dalla Chiesa Ortodossa d'Albania

Krishtlindje 2011
Kapërcimi i së pamundurës nga ana njerëzore
† Anastasi
Kryepiskop i Tiranës, Durrësit dhe i gjithë Shqipërisë
Klerit dhe popullit shpresëtar Orthodhoks,
Bij të shtrenjtë më Zotin,
“Perëndia u shfaq në mish” (1 Tim. 3:16)
      Kapërcimi i së pamundurës nga ana njerëzore është mesazhi themelor i të kremtes së madhe që feston sot bota e krishterë. Madje edhe mendja më e guximshme nuk e kishte përfytyruar se “vetë Perëndia i paafrueshëm dhe i pakapshëm do të merrte natyrën njerëzore dhe do të shfaqej në mish”. Për logjikën klasike, diçka e tillë i takon sferës së të pamundurës.
      Pikërisht, këtë kapërcim të së pamundurës nga ana njerëzore festojmë sot me madhështi. Dhe thirremi ta gëzojmë, pavarësisht realitetit të ashpër që përjetojmë. Biri dhe Fjala e Perëndisë u bë njeri, hyri në historinë njerëzore. Fakti “që u shfaq” nënkupton jetën e mëparshme e të përjetshme të Fjalës. “Duke qenë Perëndi dhe Bir i Perëndisë e duke pasur natyrën të padukshme, u shfaq në të gjithë, duke u bërë njeri (Theodhoriti, episkopi i Kiros). Liria e Perëndisë nuk njeh cak. Po ashtu dhe dashuria e Tij, që është cilësia e Tij thelbësore.
“Dhe Fjala u bë mish dhe banoi ndër ne” (Jn. 1:14). Biri dhe Fjala e Perëndisë, duke marrë trupin njerëzor shfaqi njëkohësisht vlerën e pashtershme dhe rëndësinë unikale që ka kjo krijesë e Tij e mrekullueshme. Dhe zbuloi se qëllimi final i njeriut është të bëhet banesë e Perëndisë. Me bërjen e Tij njeri, Krishti shfaqi dinamikën e lirisë dhe të dashurisë së Perëndisë personal, e pakapshme kjo për mendjen e njerëzore. I vendosi marrëdhëniet njerëzore me Atë mbi një bazë të re.
      Të gjithë sa vështrojmë me besim e dashuri te Biri dhe Fjala e Perëndisë që u bë njeri, e kuptojmë se Ai mbetet përfundimisht rruga (Jn.14:6) që udhëheq mrekullisht nëpër shtigjet e jetës. Dhe shumë nga ne kemi përvojë vetjake, se atje ku të gjitha duken të mbyllura e të errëta, Ai hap rrugë shpëtimtare.
      Kapërcimi i së pamundurës nga ana njerëzore, që na zbulojnë Krishtlindjet, nuk shpallet me trumbeta dhe me premtime pompoze publike. Ndërhyrjet e Perëndisë mbeten për çdo kohë jo të zhurmshme e mistike. Ato i karakterizon thjeshtësia dhe përulësia, ndërkohë që ruajnë origjinalitet të jashtëzakonshëm. Dhe këto ndërhyrje vazhdojnë në shekuj.
      Ligjet e natyrës që rregullojnë botën nuk e përjashtojnë ndërhyrjen e Perëndisë Krijues, Ligjvënës dhe Providencial. Me lirinë dhe dashurinë e Tij, nuk resht së vepruari, kur Ai e gjykon me vend, për kapërcimin e së pamundurës nga ana njerëzore, me mënyra të mrekullueshme. Sigurisht, kur nuk ekziston besimi te Perëndia i dashurisë, i Cili është i lirë nga çdo lloj nevoje, njeriu mohon mundësinë e mrekullisë. Ndërkohë, i krishteri pranon me përulësi pafuqishmërinë e natyrës njerëzore dhe i kërkon Atij, i Cili është i pafund dhe i tërëfuqishëm, t’i falë mundësinë e përmbilogjikshme dhe ndriçimin për të pranuar mrekullinë.
      Kohët e fundit, kushtet e vështira për shkak të krizës së përgjithshme morale dhe ekonomike kanë çuar në rrugë të shumta pa krye. Në këtë atmosferë të mjegullt e mbytëse, e kremtja e Krishtlindjeve vjen që të dhurojë dritë ngushëlluese. Të sigurojë se Biri i Perëndisë u bë njeri që të qëndrojë gjithmonë “me ne”. Perëndia nuk na braktis, edhe kur shpesh E harrojmë dhe sillemi sikur të mos ekzistojë.
      Krishti shfuqizon me mënyra të mrekullueshme të pamundurat nga ana njerëzore. “Se nuk ka punë që të jetë e pamundur për Perëndinë” (Lluk. 1:37). Por nuk është “Deus ex machina” i tragjedisë antike. Ai respekton lirinë tonë dhe shpreson që edhe ne të vëmë në përdorim mundësitë që i ka falur natyrës sonë njerëzore.
      Ekzistojnë shumë gjëra që rëndom i quajmë “të pamundura”, të cilat ftohemi t’i kapërcejmë me hirin e Tij, duke filluar nga ato që kanë lidhje të drejtpërdrejtë e personale. Në pamje të parë, çlirimi nga pasionet tona, nga dashuria e sëmurë për veten, lakmia, epshi trupor, gënjeshtrat, nga indiferenca ndaj drejtësisë dhe ligjshmërisë, ndaj  solidaritetit me të tjerët ngjan pothuajse e pamundur. Për më tepër, njëkohësisht shprehemi se është “e pamundur” të ndërmarrim iniciativa që lypin sakrifica, për hir të bashkësisë më të gjerë shoqërore. Në të kundërt, besimi dhe marrëdhënia personale me Krishtin, shpengojnë dhe vënë në lëvizje fuqi të fshehura brenda nesh për kapërcimin e të pamundurave nga ana njerëzore. Njëkohësisht injektojnë energji jetësore të mahnitshme në shpirtin njerëzor, që të rezistojë në kushtet më të disfavorshme të privimit, përndjekjeve, trysnive dhe të vazhdojë të veprojë me optimizëm krijues. Këtë përvojë e përmbledh dëshmia e apostull Pavlit: “Të gjitha mund t’i bëj me anë të Krishtit që më jep fuqi” (Fil. 4:13).  
      Të kremtet e Kishës na ftojnë të rishikojmë jetën tonë. Të vijmë në vete nga turbullimi dhe depresioni. Të ripërtërijmë besimin dhe sigurinë tonë se Krishti, ardhjen në botë të të Cilit festojmë sot, qëndron gjithmonë  “me ne”; se “të pamundurat për njerëzit, janë të mundura për Perëndinë” (Lluk. 18:27). Të ndryshojmë mënyrën e të menduarit dhe të sjelljes. Të bashkërendojmë jetën tonë me vullnetin e Tij. Dhe ky ndryshim personal reflekton gjithmonë me bamirësi në bashkësinë më të gjerë shoqërore; fuqizon durimin, solidaritetin me të tjerë, paqen, krijimtarinë, me mënyra që shpesh mbeten të padukshme, por që janë esenciale.
      “Perëndia u shfaq në mish...”.
      Vëllezërit e mi, kapërcimi i së pamundurës nga ana njerëzore mbetet përherë mesazhi qendror i Krishtlindjeve dhe përvoja vetjake e atyre që jetojnë në Krishtin.
Uroj nga zemra, që kjo bindje të fuqizohet brenda nesh gjatë kësaj periudhe festive, të na ngushëllojë dhe të na mbështesë në vitin që vjen.
      Krishtlindje të bekuara! Viti i Ri qoftë i mbushur me durim ngazëllues!
                           
                                Me të gjithë dashurinë time më Krishtin,
† Anastasi
Kryepiskop i Tiranës, Durrësit dhe i gjithë Shqipërisë

mercoledì 21 dicembre 2011

Evoluzione Ikonostasi Parrocchia di Castrovillari.




GRAZIE  GIOVANNI
NON TROVO PAROLE GIUSTE PER
RINGRAZIARTI .
IL TUO LAVORO E' STATO
ENCOMIABILE !!!
E QUESTO E' SOLO L'INIZIO.

martedì 20 dicembre 2011

Dal sito: http://www.albanianews.it

È uscito il primo romanzo inedito della letteratura albanese “Sofia e Kominĭatëve”

Nell’ambito della collaborazione scientifica e didattica tra l’Orientale di Napoli e il Centro di Studi Albanologici Interuniversitari di Tirana è uscita l’edizione critica del romanzo arbëresh Sofia e Kominiatëve.
Il romanzo è stato scritto negli anni ’70 del XIX secolo da Francesco Antonio Santori (1819-1894), di S. Caterina Albanese (CS), e, come tante altre sue opere, era rimasto inedito fino ad oggi.
Tutti gli studiosi di letteratura albanese, vista l’importanza dell’opera, hanno sempre auspicato la sua pubblicazione. A questa esigenza da risposta oggi la Dott.ssa Merita Sauku-Bruci, dell’Istituto di Linguistica e Letteratura di Tirana e già Assegnista di ricerca presso il Dipartimento di Studi dell’Europa Orientale dell’Università di Napoli L’Orientale, pubblicandone l’editio princeps.
La pubblicazione di quest’opera viene, pertanto, a colmare un vuoto nella storia della prosa e di tutta la letteratura albanese e influenzerà la stessa lettura della letteratura albanese dell’Ottocento.
 L’edizione critica di Sofia e Kominiatëve è stata condotta sugli autografi del Santori custoditi nella Biblioteca Civica di Cosenza, tra i cui manoscritti la filologa Sauku-Bruci ha rintracciato, tra l’altro, lo studio dello stesso Santori sull’alfabeto del Romanzo che viene pubblicato anch’esso per la prima volta e giustamente utilizzato per la retta trascrizione del tesTo in oggetto.
Questo I Volume ci presenta il testo albanese del romanzo Sofia e Kominiatëve, trascritto nell’alfabeto odierno albanese, con le necessarie integrazioni scaturite dalle accortezze che l’edizione critica comporta nel rispetto fedele di tutte le particolarità linguistiche espresse dall’Autore.
L’edizione si caratterizza per la singolare attenzione che la curatrice ha profuso per offrire ai lettori il testo del romanzo nella massima autenticità e per non tradire minimamente la volontà dell’Autore.
Il testo del romanzo è corredato da un ricco apparato critico dove sono registrate le varianti d’autore e gli interventi della curatrice, con scrupolosa documentazione per zelo di trasparenza e per offrire materiale necessario ad eventuali interpretazioni alternative.
Ritorna puntuale il principio del filologo classico Pasquale Baffi di S. Sofia d’Epiro (1749-1799) sulla “provvisorietà dei risultati ottenuti”, un criterio metodologico che recepisce gli indirizzi scientifici della filologia europea.
Precedono il testo del romanzo i Prolegomeni, un’ampia trattazione di tutti i problemi connessi al manoscritto e ai criteri adottati nella trascrizione. La filologa Sauku-Bruci ha presentato la storia dei manoscritti soffermandosi diffusamente sulla descrizione dettagliata degli autografi tanto arbëreshë che italiani; ha, quindi, esposto con rigore le varianti del sistema alfabetico santoriano con riferimenti alla sua evoluzione e in particolare al sistema adottato nel romanzo, di cui il Santori ha lasciato una preziosa redazione, importantissima chiave di lettura.
Molta attenzione dedica la curatrice ai criteri editoriali per dare al lettore giustificazione della interpretazione soprattutto nei casi di “lezioni” non sempre univoche.
I Prolegomeni si concludono con una esposizione del contenuto del romanzo, in cui, tra l’altro si dà ragione del titolo albanese Sofia e Kominiatëve, che ricorre all’interno del testo albanese, come si può leggere in 4ª di copertina – il manoscritto, infatti, è acefalo -  e di Sofia Cominiate, per  il testo italiano, come voluto dall’Autore stesso.
Si ricorda che il Vol. II, contenente il testo italiano di Sofia Cominiate e la concordanza del lessico arbëresh, uscirà tra breve dalle stampe.
L’azione del romanzo si svolge, in gran parte, nel Palazzo del Barone Battiggera di Rossano Calabro, dove giunge, dopo un drammatico naufragio la giovane albanese Sofia. Nella prima metà del XIX secolo continua a sopravvivere il costume dei potenti di farsi procurare avvenenti fanciulle. E Sofia, giovane sposa del principe Aidino, dopo il disastro del naufragio incorso durante il viaggio di nozze, sarà consegnata prima ai briganti e da questi al Barone. Tragica la conclusione: giungerà allo stesso posto anche il giovane marito Aidino, ferito e ridotto in fin di vita dai pirati, il quale si troverà di fronte alla sposa, anche lei in fin di vita per una grave malattia. I due sventurati si spegneranno l’una sull’altro, disperati e straziati dal dolore. Il romanzo rimane aperto: insieme a Sofia era giunto anche il fratello più piccolo che, testimone del destino riservato alla sorella, nonostante le buone attenzione riservategli nel Palazzo, ora si dibatte tra l’accettazione dello stato in cui si trova, e il desiderio di vendetta.
Particolari sono le descrizioni dell’ambiente dove si svolgono i fatti: il Palazzo sontuoso di Rossano, le feste da ballo, le manifestazioni teatrali, i concerti, le cerimonie, i costumi, la ricchezza e la varietà degli addobbi. Ricca anche la galleria dei personaggi: dai prìncipi ai banditi, dai capitani di polizia corrotti ai contrabbandieri, dagli artisti ai professori del Collegio di S. Adriano di S. Demetrio Corone.
L’Autore sa evidenziare gli stili di vita, le mentalità, le usanze, i ruoli e i comportamenti dei personaggi dell’ambiente calabrese e arbëresh della prima metà dell’800, con interessanti riferimenti alla cultura popolare degli arbëreshë dell’epoca, che si dispiega tra la ridda delle valle e delle ruzalle, in un contesto calabrese più ampio che stenta a venire fuori dal feudalesimo del passato.
La lingua del romanzo Sofia e Kominiatëve si presenta con un frasario ampio, ben intrecciato per argomentare compiutamente la complessità della narrazione; si presenta anche con un lessico ricco, appartenente, in gran parte, al patrimonio lessicale mantenutosi vivo nelle varie parlate delle comunità arbëreshe d’Italia, con poche concessioni agli italianismi, semmai con il ricorso a termini tratti dall’opera Cuneus Prophetarum di Pietro Bogdani, che il Santori esplicitamente ci ricorda come fonte da cui ha attinto molti termini. E’ la varietà che contraddistingue le forme fono-morfologiche del romanzo. Alla base rimane la parlata della sua comunità, allargata in primis alle parlate viciniori, e poi a quelle più lontane con fenomeni vieppiù diversificati.
Il volume è introdotto da uno saggio del Prof. Italo Costante Fortino, dell’Orientale di Napoli, sulla letteratura arbëreshe dell’Ottocento, che tende ad evidenziarne tanto la rilevanza estetica, quanto il valore culturale e politico nei confronti della minoranza arbëreshe, che cominciava a prendere consapevolezza del ruolo che aveva nell’ambito della comunità nazionale italiana, ma anche nei confronti dell’Albania che ancora giaceva sotto dominazione ottomana dopo ben quattro secoli.
In sintesi l’opera del Santori si rivela innovativa nell’ambito della stessa letteratura arbëreshe dell’Ottocento con il suo particolare approccio realistico quando tocca aspetti della realtà sociale calabrese e arbëreshe sia prima che dopo l’unità d’Italia.


A cura di Italo Costante Fortino e Merita Sauku-Bruci - Università L'Orientale di Napoli

domenica 18 dicembre 2011

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IL MONACO AGHIORITA COSMAS
(1952-2010)
di p. Theophilo
Traduzione a cura di © Tradizione Cristiana
 
 
 
Il Monaco Cosmas, nel mondo Papapetrou Andreas, è nato a Gribovo il 10 marzo 1952. I suoi genitori Georgios e Demetra erano uomini semplici con profonda fede in Dio. Il giovane Cosmas si distingueva sin da piccolo per il suo amore per lo studio. Si è diplomato con lode nel paese natale, alle elementari e alle medie. Iscrittosi alla Facoltà di Lettere di Atene si è laureato con lode proseguendo con gli studi post-laurea a Roma.
Fin da giovane era chiaro il suo ampio e inquieto spirito, che non poteva essere soddisfatto da una vita convenzionale e “solita”. Era in cerca dell’assoluto, della completezza di vita e di libertà. Leggendo le Vite dei Santi e conoscendo monaci virtuosi, ha desiderato ardentemente di seguire la loro vita, una vita vicino a Dio, ascetica, senza distrazioni, in preghiera e astinenza.
Così, abbandonando la vanità del mondo, prese la grande decisione e nel 1984[1], all’età di 32 anni, si recò al Monte Athos, al Monastero della Megistis Lavras, dove dopo un anno e mezzo, il 17 gennaio 1986 è diventato monaco prendendo il nome Cosmas. La scelta del nome non fu casuale. Considerava san Cosma d’Etolia (l’athonita) come suo Santo Patrono, il quale in condizioni molto difficili durante la metà del XVIII secolo poté, partendo dal Monte Athos, trasmettere la fiaccola della fede ortodossa e dell’amore per Dio, alla maggior parte dei luoghi della Grecia, sotto gli Ottomani. Grazie al lavoro missionario dell’athonita Neomartire Cosma di Etolia, gran parte della popolazione è rimasta cristiana e ortodossa.
Padre Cosmas rimase all’interno del monastero della Megistis Lavras come monaco per un anno e mezzo. Infiammato dal desiderio dell’esichia e dopo aver trascorso un altro anno e mezzo di ascesi nel deserto del monte Athos, nel 1989 si stabilì nella Kalìvi di San Basilio e di San Teofilo il Mirovlita nella regione desertica di Kapsala[2], presso i limiti del Monastero del Pantocrator in rigorosa ascesi e sofferenze. Aveva un legame particolare con il noto monaco athonita, l’anziano Paisios. Quando padre Cosmas aveva incontrato p. Paisios, allora lui, senza conoscerlo, lo guardò e disse: “Che bel posto che è la Calabria, padre Cosmas!”. Padre Cosmas rimase sorpreso; da allora cominciò con maggior zelo ad interessarsi e a studiare. Frutto dei suoi studi fu la pubblicazione dell’originale testo greco con la traduzione della vita di San Luca il Grammatico nel 1992[3] e il testo originale della vita di S. Elia il Giovane (il Siciliano), con un’introduzione, la traduzione in greco moderno e la traduzione in italiano a fianco di Stefano dell’Isola, nel 1993[4].
Attraverso le iniziative di p. Cosmas è stata celebrata il 2 febbraio del 1993 la Divina Liturgia nella piccola antica chiesa di San Giovanni Crisostomo a Gerace di Calabria, rimasta chiusa da secoli. Alla sua presenza, il filologo calabrese Domenico Minuto lesse in italiano un discorso di p. Cosmas che cominciava così: “Siamo venuti qui dalla terraferma opposta, seguendo le stesse strade che hanno percorso le icone della Theotokos, una delle quali, l’Odighìtria (la Madonna dell’Itria) di Gerace, è arrivata qui alla riva. Gli stessi percorsi hanno fatto i Santi di Calabria, che andavano dove li guidava lo Spirito di Dio. Del resto, questo mare ci unisce, piuttosto che dividerci”[5].
Questo stesso Spirito di Dio ha portato p. Cosmas, dopo un breve soggiorno nel deserto del Monte Athos, ad andare l’anno successivo, nell’autunno del 1994, in Calabria dove rimase per undici anni consecutivi fino alla fine del 2005. Con la benedizione del suo padre spirituale si stabilì tra le rovine del monastero di San Giovanni il Mietitore (Theristìs) a Bivongi[6]. Con molte  fatiche ha restaurato il tempio abbandonato, vivendo in condizioni molto difficili. In un testo relativo al quel periodo riferisce quanto segue: “Quando sono venuto a vivere tra le rovine del Monastero sono rimasto incantato dalla solitudine … desideravo che ritornassero a sentirsi i nostri canti, la lingua greca…”[7]. Ha scritto confessandosi: “Ricordo con nostalgia i primi anni nel monastero, quando la chiesa era ancora scoperta del tetto, dove le colombe avevano il nido. Senza acqua, senza elettricità. Ma la grazia del Santo era evidente… Ho preferito il ruolo del sagrestano che del missionario. Qui hanno vissuto molti santi…”[8].
Sul ritorno dell’Ortodossia in Italia, p. Cosmas dice lapidariamente: “Sono tre i fattori che hanno permesso e stimolato il ritorno dell’Ortodossia. Il primo è stato il forte desiderio di alcuni illuminati, che hanno sviluppato rapporti con la Grecia e in particolare con la Santa Montagna. Il secondo è l’Europa Unita, che permette il movimento facile e trasparente tra i cittadini degli stati membri… Il terzo fattore è la desacralizzazione del mondo Occidentale, che cerca disperatamente il sacro… La nostra presenza in un luogo che in passato era nutrito di testi filocalici è benaccetta e suscita varie discussioni, buone curiosità e interessanti ricerche”[9].
Riguardo all’opera di p. Cosmas in Italia ci sono sicuramente molte persone con ricca esperienza personale che avrebbero molto da dire dell’umile monaco, di colui che prestava servizio ai santi, che serviva tutti indistintamente con disinteresse e colmo di amore.
Pochi mesi dopo il suo allontanamento ingiusto e doloroso dall’Italia, p. Cosmas è tornato a Kapsala nell’estate del 2006 e, in particolare, alla Kalìvi dell’Isòdia della Theotokos. In questa storica dipendenza monastica del Monastero del Pantocrator hanno vissuto nel passato dei grandi personaggi come San Nicodemo l’Aghiorita, San Macario di Corinto e San Nifon di Chios. In questa umile Kalìvi, della quale è stato l’Anziano[10], è spirato il 12 dicembre 2010 (N.C.).
Fino alla fine, il suo desiderio e l’amore per i suoi fratelli in Italia bruciava il suo cuore. Di recente Sua Santità il Patriarca Ecumenico Bartolomeo, gli aveva affidato ancora una volta il caso di San Giovanni il Mietitore, che per p. Cosmas era l’opera della sua vita. Questa fu una rivincita morale per lui, anche se non visse abbastanza per vedere la completa restaurazione[11].
In uno dei suoi ultimi testi scritti, confessa coraggiosamente ed anche profeticamente: “Tutte le bellezze di questo mondo mi han lasciato un residuo d’amarezza di languore… Oltre una festa, oltre il piacere estetico, oltre un piacere superiore carnale, il nostro Dio è sempre in nostra attesa nell’aldilà quando stanchi del sentimento inappagato proviamo la solitudine gelida… C’è sempre una finestra oscura ma vera, che ci mostra se vogliamo vedere le cose diversamente. Non aver paura delle finestre e non cancellare dalla memoria una morte improvvisa di un tuo concittadino, perché perderai un prezioso campo visivo. Le sfortune sono vicine, pronte a creare una spaccatura nel cemento della fiducia che abbiamo in noi stessi. È attraverso queste “orribili” spaccature che giunge Dio, il quale ama e rispetta la nostra solitudine. Niente è più forte della disperazione”[12]. E in un altro testo dice ancora: “Rifletto sull’opera di Cirillo e Metodio, che esteriormente è fallita, ma ha avuto degli effetti duraturi. Rifletto sulle umiliazioni e le persecuzioni che hanno subito”.
Infatti, nostro concittadino e nostro fratello del monastero p. Cosmas non dovrebbe essere cancellato dalla nostra memoria. La sua morte improvvisa ci apre un prezioso campo visivo. La sua opera, crediamo, avrà degli effetti duraturi. Accese la candela del monachesimo athonita e della nostra tradizione ortodossa dopo molti secoli in Italia e ora, libero nel cielo, privo da ogni dolore, tristezza e sospiro, continua la sua missione: pregare per i fratelli che ha tanto amato.
Eterna sia la memoria del servo di Dio, Cosmas monaco!
Le sue preghiere siano con noi!
Testo originale greco sul sito: http://makj.jimdo.com/

 
[1] Il 6 giugno 1984. V. Certificato di M. Lavras n. 436/7-8-1987.
[2] Con la Lettera n. 272/1991 del Sacro Monastero del Pantocrator è stato annunciato alla Sacra Comunità la sua assunzione, come monaco. In una sua lettera al Monastero del Pantocrator del 15 luglio 1991, p. Cosmas afferma che egli risiede “da due anni nel semi-diroccato Kellìon di San Teofilo il Mirovlita, di Kapsala”.
[3] Prima edizione per le edizioni St. Kemetsetzidis nel 1992. Edizione riveduta pubblicata dalle edizioni Mygdonia, 1998 (prima edizione) e 2002 (seconda edizione).
[4] Presso le edizioni Akritas, in Biblioteca Agiologica (Αγιολογική Βιβλιοθήκη), n. 5, in collaborazione con la casa editrice Giuseppe Pontari.
[5] Cfr. “Athos e Gerace” («Άθως και Ιέραξ»), in Òssios Gregorios 18 (1993), p. 60. Riferimento all’articolo di p. Antonios Pinakoulas, “Cosmas monaco. L’ultimo viaggiatore morto”, in Sinaxi 117, gennaio-marzo 2011, p. 102.
[6] Il 20 febbraio 1995 il Consiglio Comunale di Bivongi ha ceduto unanimemente la Basilica bizantina di San Giovanni il Mietitore al monaco athonita Cosmas: «Art. 1: Il Complesso della Basilica Bizantina di San Giovanni Theristìs viene concesso in uso al fine di consentire al Monaco Kosmas AGHIORITA (al secolo Andreas PAPAPETROU, nato a Ioannina il 10 Marzo 1952, cittadino greco) ed agli altri monaci la pratica della vita ascetica scandita dalle officiature ed attività previste dalla Tradizione aghiorita».
[7] V. “Pensieri e Meditazione nella Magna Grecia” («Λογισμοί και Διαλογισμοί στην Μεγάλη Ελλάδα»), Nea Estia 1829, gennaio 2010, par. 5 e 6.
[8] V. sopra, Nea Estia 1834, giugno 2010, par. 54 e 53. Inoltre, nella Prefazione della Vita e dell’Ufficio di San Giovanni il Mietitore, nel novembre del 1995 (v. Nicodemo Nicterinos, Vita e Ufficio di San Giovanni il Mietitore, ed. Sacro Monastero di San Giovanni il Mietitore, Atene 2003, p. 13), p. Cosmas scrive in un testo intitolato “In mezzo alle rovine”: “siamo tornati a casa nostra [nota: cioè, siamo giunti nella nostra terra] e ci hanno accolto amorevolmente i santi del luogo, le macerie e i sospiri sotterranei dei nostri antenati imbavagliati”.
[9] Cosmas Monaco, “La presenza ortodossa in Magna Grecia”, Sacro Monastero di San Giovanni  il Mietitore, 2003, p. 6.
[10] Anziano: colui che presiede la Kalìvi.
[11] Padre Cosmas scrive da Bivongi, in una lettera indirizzata al Patriarca ecumenico con data 9 novembre 2010, un mese prima della sua morte: “Il passaggio comodo e senza ostacoli attraverso il Monastero alle nostre terre, è per me una grande consolazione… Noi preghiamo e aspettiamo la soluzione del problema secondo la legge statale e quella ecclesiastica. Ci auguriamo che il Suo intervento sia decisivo”. Nelle ultime note trovate nel suo ufficio, dopo la sua morte, esprime il suo disagio per l’andamento giudiziario del caso ecclesiastico: “Il problema del Sacro Monastero del Mietitore rimane aperto. I monaci rumeni che sono entrati nel monastero irregolarmente secondo i canoni ecclesiastici, nel luglio del 2008, si rifiutano di lasciarlo anche se il Metropolita d’Italia e il Patriarcato Ecumenico hanno richiesto loro di partire. Purtroppo il caso sarà giudicato in primavera presso la Corte Suprema in Italia dopo il ricorso della Sacra Metropoli. Dico purtroppo, perché un’ecclesiastica ques[tione]…”. Queste furono le sue ultime parole.
[12] C. Monaco, “Lettera dal Monte Athos”, in O Papoulakos, 43, luglio-settembre 2010, pp. 1-2.

Spigolature Salentine Autori e pagine sul Salento e per il Salento

Otranto. San Nicola di Casole, un monastero dimenticato tra Oriente ed Occidente

di Ubaldo Villani-Lubelli

All’indomani della lotta iconoclasta perpetrata dall’Imperatore bizantino Leone III l’Isaurico (714-741) molti religiosi furono costretti ad abbandonare le proprie terre d’origine in direzione di Roma. Il Meridione d’Italia, zona di confine tra Occidente ed Oriente, divenne terra di rifugio e zona di diffusione della devozione e dell’ordine monastico di San Basilio. Anche dopo la conquista normanna negli anni sessanta dell’XI secolo che avrebbe dovuto avvicinare la comunità locale al cristianesimo latino, la città di Otranto mantenne una notevole presenza di monaci basiliani: sotto gli arcivescovi latini fiorì un clero greco e l’amministrazione civile continuava ad essere gestita da funzionari, notai e giudici di educazione bizantina. I conquistatori, seppur validi cavalieri, non erano spesso alfabetizzati e non avevano lo spessore culturale per poter gestire e riorganizzare strutture amministrative complesse, così si affidarono all’antica “classe dirigente” costituita da avidi lettori, copisti, commentatori, poeti ed autori di trattati teologici che tramandarono la cultura greca per alcune generazioni.
Mentre dunque in Calabria ed in Sicilia, durante il XIII secolo, le comunità greche si ridussero fortemente, nel Salento, ed in particolare ad Otranto, i continui e vivi contatti a tutti i livelli fecero sì che la civiltà greca continuasse a fiorire.
Dall’XI al XIV secolo, infatti, la città di Otranto divenne un importante centro di riferimento, svolgendo funzioni non solo politico-amministrative, economiche e portuali, ma anche religiose e culturali. In questo senso sopravvissero e continuarono a operare alcuni monasteri basiliani ed uno in particolare fu particolarmente significativo: lo scriptorium di San Nicola di Casole. […]
Lo storia e la fama dello Scriptorium è tuttavia legata al più famoso dei suoi abati, ovvero Nicola di Otranto, morto come Nettario igumeno di San Nicola di Casole, grazie al quale il monastero visse una straordinaria ed irripetuta stagione intellettuale. […]

Intorno alla persona di Nicola si formò un vero e proprio circolo intellettuale fatto di discepoli, amici e letterati. Insieme a Giorgio Bardane, metropolita di Corfù di origine ateniese, Nicola diede vita ad un vero e proprio scambio intellettuale (al quale partecipò anche l’arcivescovo di Otranto Tancredi) tra l’Italia e la Grecia. Si scrivevano lettere, informazioni politiche, si inviavano regali (manoscritti) da una sponda all’altra del Mediterraneo e gli argomenti di questo carteggio erano le opere greche come l’Odissea di Omero, i Sofistici elenchi di Aristotele e le Commedie di Aristofane, regolarmente annotate con dotti commenti ed epigrammi.
Cattedrale di Otranto, cappella dei Martiri

La corrispondenza è testimonianza non solo della vivacità della comunità otrantina del tempo, ma soprattutto dimostra come i rapporti politici, diplomatici ed intellettuali continuarono anche in una fase storica con condizioni politiche radicalmente mutate rispetto al periodo bizantino. Del resto non fu solo Nicola a recarsi più volte a Costantinopoli e Nicea, ma anche il metropolita di Corfù si recò ad Otranto in veste di legato del despota d’Epiro presso Federico II – e gli scambi intellettuali, politici e commerciali riguardarono non solo le persone altolocate, ma gran parte della popolazione.
[…]
Tra XI e XV secolo il Monastero di San Nicola di Casole fu dunque un luogo d’incontro della cultura greca e della latina le quali qui convivevano pacificamente. Era tra l’altro un’epoca, quella successiva allo scisma del 1054, nella quale le “relazioni internazionali” fra Est ed Ovest erano molto tese. In questo scenario Casole riuscì a ritagliarsi un ruolo autonomo di ponte tra i due mondi in conflitto ed aveva, grazie soprattutto all’opera di Nettario, la funzione d’intermediazione tra le due Chiese.
Ma Casole non fu solo un ponte immaginario tra Occidente ed Oriente. Manifestazione simbolica e concreta oltrechè frutto della comunità casolana e dell’intenso lavoro di comunicazione interreligiosa è il mosaico pavimentale della Cattedrale di Otranto, vero e proprio inno ad una pacifica convivenza interculturale che fu commissionato dall’arcivescovo Gionata al prete Pantaleone.
[…]
La storia del Monastero è indissolubilmente legata alla presa di Otranto da parte dei turchi. Dopo la spettacolare conquista di Costantinopoli nel 1453, che segnò la fine dell’Impero Bizantino, le aspirazioni, più o meno dichiarate, erano quelle di puntare su Roma. […]
Alla ferocia turca non sfuggi lo Scriptorium di Casole, di cui evidentemente i turchi non compresero l’importanza politico-religiosa o forse lo saccheggiarono e bruciarono proprio perché ne compresero la sua straordinaria funzione.
Dopo quest’evento Casole ed Otranto non furono più come prima, nonostante Otranto, tredici mesi dopo, fu liberata dagli aragonesi.
[…]
Nei secoli successivi non c’è stato bisogno di alcuna invasione straniera che portasse a termine l’opera di distruzione dei turchi. Oggi questo monastero medievale, o meglio quel poco che ne resta – solo un angolo dell’abside – giace praticamente abbandonato e quasi inavvicinabile a sud di Otranto senza alcuna segnalazione e su un terreno privato.
Nonostante i resti dell’edificio rappresentino una testimonianza di un antico patrimonio culturale della Terra d’Otranto, oggi versano abbandonati.
Il degrado, la noncuranza e l’ignoranza hanno reso l’antico Scriptorium di Casole un semplice cumulo di pietre, ma è lì in attesa che qualcuno si ricordi di quel famoso college medievale.
Pubblicato su Medioevo. Un passato da riscoprire, Dicembre 2010